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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Monistrol, merci Mr Eiffel, grâce à vous nous pouvons traverser la Loire à pied sec. Nous sommes au fond de la vallée et nous remontons à flanc de montagne. Nous montons sur le plateau de la Margeride, c’est dur quelques kilomètres et nous redescendons sur Saugues. Ça descend dur, la fatigue se fait sentir. Tout au long du chemin nous doublons ou sommes doublés par des pèlerins, tout le monde est très courtois. À Saugues nous arrivons au gite Martins ............
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Petit arrêt chez un fermier qui vend des sandwichs, des pâtisseries et des boissons. Nous sommes dans la nature, mais c’est balisé comme sur un abord d’autoroute. Nous trouvons un petit coin à l’ombre, à l’écart du chemin pour le casse-croute..........................
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Aujourd’hui, il n’y a pas de place à Aumont d’Aubrac nous allons dormir aux Estrets, 6 kilomètres avant. Le problème c’est que l’étape suivante fait 28 kilomètres donc 28 + 6= 34 kilomètres. Vu le cagnard d’hier ça ne nous rassure pas. Profitons du jour qui passe, petite étape de 15 Kilomètres .................
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Les marcheurs se doublent, se rattrapent, se redoublent, on fait comme eux. Nous passons au Sauvage, il y a de grandes prairies balayées par le vent, des vaches, un beau et grand bâtiment de ferme. Ma p’tite a déchainé une tempête d’aboiements lorsque nous longeons le chenil des bâtiments de la ferme, pour sûr, elle fait de l’effet aux mâles du Sauvage ! Il fait chaud, nous nous arrêtons dans un pré à l’ombre, pieds nus, figues, pâtes de fruits et banane, la routine. Petite descente sur Nasbinals .................. |
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Aujourd’hui St Chély-Espalion, bon petit déjeuner avant de partir. La machine à faire du chocolat au lait est partie en sucette, mais la petite patronne dégourdie a mis les mains dans le cambouis ........................Nous voilà à St Come, un instant son clocher me fait douter de mon équilibre, mais non c’est normal, il est vrillé de construction et c’est très beau. Nous sommes trop fatigués pour visiter. Ravitaillement en vol chez un épicier qui a bien caché sa porte d’entrée, il faut être assoiffé comme nous pour la trouver. Encore 6 kilomètres et ce sera Espalion, c’est dur, mais on y arrive ........................ |
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Petit matin, il pleuviote. On installe la configuration pluie, ça ne valait pas la peine il pleut pendant 30 minutes. Nous dépassons les chinetoques, la famille nombreuse, nous sommes devenus de véritables flèches. C’est vrai que nous les dépassons parce qu’ils sont arrêtés pour becqueter ................................. |
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Nous descendons sur Conques par un petit chemin pentu et nous voilà au cœur du tourisme. Nous, cradingues au milieu des quidams endimanchés et de leurs appareils photos qui mitraillent les pèlerins. La chambre…. de notre lit vue sur la façade de l’abbatiale, incroyable mais vrai. Une maison du moyen âge, dans un quartier du moyen âge, avec des ondes du moyen âge, ça vaut tous les hôtels de milliardaires du monde. C’est magique, le repas est à la même mesure.................................... |
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Jour de repos à Conques, on glande toute la journée, on regarde bader les badauds, photos dans l’abbatiale, c’est beau ........................
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Petit déjeuner et on déménage. Et ça part fort dans la montagne et les bois, nous passons devant une petite chapelle avec une belle vue sur Conques, déjà en dessous. 1,5 Km de montée, heureusement nous sommes reposés, quand nous arrivons en haut, nous ne sommes plus reposés, tant pis on marche, il fait très chaud.......................................
Nous arrivons au pied d’un monument bizarre sorte d’obélisque qui surplombe la ville. C’est l’un des obélisques de Figeac Un point mystérieux et unique à Figeac : les aiguilles de Lissac et du Cingle. Grands obélisques de pierre de forme octogonale, ils reposent chacun sur un piédestal de quatre marches. Ils sont faits de pierres de taille cimentées. L'aiguille du Cingle, au sud de la ville mesure 14,50 mètres. L'aiguille de Lissac ou de Nayrac, à l'ouest, mesure 11,50 mètres. On ne retrouve aucun monument de ce type en France, il y en a eu quelques-uns en Italie vers 1300. Plusieurs fonctions leur auraient été attribuées : repère lumineux pour les voyageurs sur la route de Saint-Jacques, limites de sauveté… Leur destination demeure énigmatique. Là nous sommes au pied de l’aiguille de Lissac, et c’est reparti................. |
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Nous empruntons un chemin sous les bois, nous arrivons dans une clairière avec un lavoir, ravitaillement en eau potable. Nos Allemands et leurs enfants, rencontrés en cours de route sont là au casse-croute. En partant, ils apportent les croûtes de fromages à notre petite qui depuis, a une sensibilité certaine pour l’Allemagne. Arrive du haut d’un chemin, une chevrette, elle n’est pas dans notre vent, elle nous regarde, nous faisons les statues, elle continue tranquillement sans crainte elle ne nous identifie pas à des humains. Mon chien de chasse ne l'a pas vue encore, toute dans ses pensées sur l’Allemagne. Nous faisons les statues, elle descend sur nous, beau spectacle, elle est pleine d’élégance dans ses mouvements, je fais quelques photos, elle descend dans un champ de luzerne et casse la croûte elle aussi. Re-photo, mais cette fois avec ma femme et ma chienne dans le premier plan. J’ai fait 500 bornes à pieds, mais pour cette photo ça valait le coup.................................... |
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Extrait de "Drôle de pèlerin" :
Le matin après le déjeuner, la patronne nous prépare un casse-croûte et nous fait un briefing pour nous indiquer un raccourci de deux Kilomètres. Cela devient la tradition, mais 32 Kilomètres-2 =30 Kilomètres. On les trouve sympas les patronnes comme ça. Et on part et on marche, on marche en sous-bois, il fait frais, des bois qui autrefois regorgeaient de truffes, mais les truffes sont voyageuses et maintenant il faut les chercher ailleurs..................... Au loin sur un sommet une antenne relais, ce n'est pas mauvais signe, au pied il y a souvent une ville. Pas manqué, au fond de la vallée voilà Cahors. Magnifique Cahors vue d’ici, le couple est là, ça doit être leur promenade du soir. Ils nous font un cours gentillet sur Cahors : d’ici on voit bien la courbe du Lot et la vielle ville est comme une ile, c’est pour cela que les rois de France l’avaient fortifiée pour en faire leur tirelire. Adresse d’un coiffeur, nom de bon Cahors, j’en ai un dans ma cave ! Ils sont sympas ces deux-là............................ |
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